Suite aux nombreuses plaintes des différents acteurs de la rénovation énergétique, le gouvernement vient d’annoncer une augmentation de 25 % de l’obligation des CEE. Cette hausse tant attendue a été annoncée par la ministre de la Transition Energétique, Agnès Pannier-Runacher dans le cadre du plan de sobriété énergétique. Quelles solutions concrètes ? Quels changements pour les travaux d’économies d’énergie ? Décryptage.

Un niveau d’obligation des CEE à la hausse

Cette augmentation de 25% de niveau d’obligation des CEE correspond à environ 600 TWh cumac (TWhc). Cette hausse fait suite à des objectifs annoncés en dessous des attentes du secteur. Initialement fixé à 3 500 TWhc, avec 730 TWhc d’obligation pour les ménages précaires, ce nouveau niveau d’obligation est désormais fixé 3 100 TWhc. Ce rehaussement devrait courir sur l’ensemble de la 5ème période des CEE, de 2022 à 2025.

Quels changements pour la rénovation énergétique ?

C’est tout d’abord l’ensemble des ménages français qui sont impactés par cette augmentation du niveau d’obligation des CEE. Positivement impactés, puisque les prix des certificats d’économies d’énergie vont profiter de cette hausse pour remonter. Concrètement, cela signifie que les primes énergies allouées à la rénovation énergétique pourraient augmenter. En somme, les financements possibles pour les travaux de changement de chauffage et d’isolation devraient être revus à la hausse dans les prochains mois.

Coté professionnels, cette augmentation tant attendue permettrait de donner un nouveau souffle au secteur de la rénovation énergétique. Impactées par les crises internationales de ces dernières années, les entreprises du bâtiment se sont mobilisées depuis le début de l’année 2022 pour qu’un changement positif se manifeste après l’annonce de la diminution des obligations. D’avantage de précision devraient arriver à partir de septembre.

L’augmentation du Coup de Pouce chauffage

Si la prime énergie relative aux travaux de chauffage et d’isolation pourrait augmenter, le Coup de Pouce Chauffage va également profiter de cette hausse. Ce dernier est étendu aux bâtiments résidentiels collectifs pour :

En complément, de nouvelles mesures devraient impacter les aides à la rénovation énergétique du parc résidentiel privé, avec notamment certaines évolutions de MaPrimeRénov’.