Plus productive de kW qu’elle n’en consomme pour son fonctionnement, la pompe à chaleur air-air s’impose comme un moyen de chauffage économique. Celles-ci sont variables selon le modèle choisi et le climat de la région concernée. Wehabitat fait le point sur les économies et le rendement d’une pompe à chaleur air-air !

Rendement de la pompe à chaleur air-air : consommation énergétique basse

Le fonctionnement d’une pompe à chaleur air-air nécessite une alimentation électrique classique 220 V sur une ligne de 32 ampères. Une consommation néanmoins basse qui classe cet équipement dans la catégorie des moyens de chauffage écoresponsables.

Principes de fonctionnement d’une PAC air-air

Une pompe à chaleur air-air réchauffe ou refroidit l’air intérieur en lui communiquant les calories qu’elle capte dans l’air extérieur. Cette technologique est rendue possible par les caractéristiques physiques du fluide frigorigène qu’elle contient. Ce fluide capable de se vaporiser à très basse température est utilisé en circuit fermé dans un cycle alternatif en 4 temps :

Ce cycle repose sur l’alimentation électrique de l’unité extérieure (compresseur et ventilateur) et des unités intérieures (ventilo-convecteurs).

Puissance calorifique

Bien évidemment, plus la puissance calorifique d’une PAC air-air est importante, plus sa consommation électrique est élevée. La puissance calorifique d’une pompe à chaleur air-air témoigne de sa capacité à produire de la chaleur. Elle se situe dans une large plage de 3 à 20 kW pour ce type d’installation.

Les rendements des différentes pompes à chaleur air-air

Il existe plusieurs types de pompes à chaleur et estimer leur consommation électrique est assez complexe. Les paramètres de cette consommation sont en effet multiples. Néanmoins, les études de l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) ont permis d’établir un coût de fonctionnement entre 3 et 7 € / m² par an (chauffage et eau chaude sanitaire, hors abonnement d’électricité).

PAC aérothermique

Ce type d’équipement comprend les pompes à chaleur air-air et air-eau. Ce sont les équipements les plus courants sur le marché, car les moins contraignants à installer. Les calories captées sont transmises directement par convection à l’air ambiant de la maison ou au circuit de chauffage central voire au ballon d’eau chaude.

La consommation annuelle d’une pompe à chaleur air-air ou air-eau est estimée à 51kWh/m²/an.

PAC géothermique

Ce type de pompe à chaleur capte les calories contenues naturellement dans le sol. Elle nécessite un réseau de capteurs verticaux ou horizontaux installé dans le jardin du logement équipé. Les calories captées sont transmises au réseau de chauffage central de l’habitation et au ballon de production d’eau chaude sanitaire (ECS).

L’ADEME estime la consommation annuelle de ce type de pompe à chaleur à 35kWh/m²/an.

PAC hydrothermique

Ce type de pompe à chaleur capte les calories naturellement contenues dans les nappes phréatiques. Elle s’appuie sur un forage pouvant atteindre 100 mètres de profondeur. Les calories captées sont transmises au réseau de chauffage et au ballon de production d’Eau Chaude Sanitaire (ECS).

L’ADEME estime sa consommation annuelle à 35kWh/m²/an.

Qu’est-ce que le COP ?

Tout l’intérêt de la pompe à chaleur repose sur sa capacité à produire plus de kW de chaleur qu’elle ne consomme de kW d’électricité. Ce rapport entre énergie produite et énergie consommée est traduit par le Coefficient de Performance (COP). Le COP d’une pompe à chaleur air-air se situe généralement entre 3 et 4.

Concrètement, une pompe à chaleur air-air affichant un COP de 3,4 consomme 1 kW d’électricité pour fournir 3,4 kW de chaleur. Ce rapport démontre le haut intérêt du système en matière d’économies d’énergies. Bien utilisé, il permet à un ménage équipé de radiateurs électrique de diviser sa facture de chauffage par 3 !

Qu’est-ce que le SEER ?

Le SEER (Seasonal Energy Efficiency Ratio) ou coefficient d’efficacité frigorifique énergétique en français mesure la capacité frigorifique de la climatisation d’une pompe à chaleur air-air. tout comme le COP, il fait le ratio entre l’énergie consommée et l’énergie produite. Dans le cas d’une PAC air-air, on trouve un SEER d’environ 8.

Distinction entre COP et COP annuel

L’indicateur le plus fiable de l’efficacité énergétique d’une pompe à chaleur est le COP annuel qui mesure sur un an la performance de cette dernière pour un contexte donné. Le COP annuel est enregistré sur une saison complète de chauffe. Il traduit le rendement réel de la pompe à chaleur après son installation.

A retenir : le COP d’une pompe à chaleur est mesuré en laboratoire. Il traduit le potentiel théorique du système. Le COPA traduit la performance réelle mesurée après installation de la pompe à chaleur.

De quoi dépend le rendement d’une pompe à chaleur air-air ?

Le rendement d’une pompe à chaleur dépend de nombreux facteurs :

Nos conseils pour améliorer le rendement de votre pompe à chaleur air-air

Elle consomme beaucoup moins lorsqu’elle maintient une température constante. Par conséquent, ne la coupez pas lorsque vous vous absentez en journée. Baissez simplement la température d’un degré grâce à votre commande centralisée. Une pompe à chaleur bien entretenue conserve son fonctionnement optimal. Ne négligez pas les entretiens annuels de l’unité extérieure et le nettoyage des ventilo-convecteurs (splits ou consoles) intérieurs.

Intervention d'un technicien lors d'une panne de pompe à chaleur
l'installation de l'unité extérieure d'une climatisation

Wehabitat vous accompagne dans l'installation de votre pompe à chaleur air-air

Les performances affichées par les pompes à chaleur actuelles en font un des moyens de chauffage les plus économiques qui soient. Comme toujours en matière d’énergie, l’installation d’une pompe à chaleur passe par une analyse précise des besoins, le choix d’un matériel adapté et une installation optimale. N’hésitez pas à faire appel à nso professionnels qui sauront non seulement maximiser le rendement de votre pompe à chaleur, mais aussi grâce à leur qualification RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), vous rendre éligible aux aides financières.