• Accueil
  • La FAQ des travaux de rénovation énergétique

La vocation de Wehabitat est de vous permettre de réaliser des économies d’énergie au travers de solutions modernes, performantes et au meilleur rapport qualité prix.

Pour vous aiguiller, nous avons listé ci-dessous les questions qui reviennent le plus fréquemment au sujet des travaux d’efficacité énergétique et les réponses que nous y apportons.

Votre question n’est pas listée ? Nous ne parvenons pas à répondre à vos questions ? N’hésitez pas à contacter nos équipes au 0800 770 070 (appel en France, gratuit du lundi au vendredi de 9h à 18h – jours ouvrés) ou via le formulaire de contact disponible ici.

Les travaux d'isolation

Les travaux d’isolation ne sont pas obligatoires. Vous seul.e pouvez décider d’engager des travaux de rénovation énergétique. Aucune entreprise ou organisme gouvernemental ne sont mandatés par le Ministère de la Transition Ecologique, par les collectivités territoriales ou par l’Etat. Si une entreprise vous contacte pour vous demander de faire des travaux d’isolation, refusez ses démarches et signalez-la. Pour vous prémunir des entreprises frauduleuses, consultez notre guide contre le démarchage abusif.

Les isolants utilisés dans les travaux d’isolation sont nombreux. Leur utilisation va naturellement influer sur le budget de vos travaux. Plutôt que de parler de classification, parlons plutôt d’utilisation. Selon vos besoins en isolation, la disposition de votre logement ou la zone à isoler, certains isolants sont plus recommandés que d’autres. Vous pouvez vous référer au tableau suivant :

ISOLANT COÛT MOYEN HORS POSE, POUR 100 mm D’ÉPAISSEUR (€/m²) DENSITÉ (kg/m3) CLASSIFICATION AU FEU ISOLATION ACOUSTIQUE
LAINE DE CHANVRE 20  20  Inflammable Bonne
LAINE DE COTON 15 à 20 15 Ignifugée  Bonne 
LAINE DE BOIS 20  40 Inflammable Bonne
LAINE DE VERRE 3 à 10 20 Incombustible Bonne
LAINE DE ROCHE 3 à 10 20 Incombustible Bonne
OUATE DE CELLULOSE 15 à 20  35 Ignifugée Très bonne
POLYSTYRÈNE 10 à 20 15 Fumées nocives Mauvaise
LIÈGE 20 15 Inflammable Bonne
LIN 20 30 Inflammable Bonne
POLYURÉTHANE 40 30 Inflammable Moyenne

La résistance thermiqueR” est l’un des facteurs pour déterminer l’efficacité et la performance d’un isolant. Elle représente la résistance d’un matériau aux transferts de chaleur en fonction de son épaisseur. La résistance thermique est exprimée en m2 K/W (mètre carré Kelvin par Watt). Elle dépend de l’épaisseur (e exprimée en mètre) et de la conductivité thermique ( λ ) du matériau : R = e / λ.

C’est à cet indicateur que l’on doit prêter attention pour valider la conformité d’une isolation dans le cadre du dispositif des Certificats d’Economies d’Energie. Ainsi, la résistance thermique R de l’isolation installée doit être supérieure ou égale à :

  • 7 m².K/W en comble perdu d’après la fiche d’opération standardisée BAR-EN-101 du Ministère de la Transition Écologique
  • 6 m².K/W en rampant de toiture d’après la fiche BAR-EN-101
  • 3,7 m² .K/W en murs d’après la fiche BAR-EN-102
  • 3 m² .K/W en planchers bas d’après la fiche BAR-EN-103

La masse volumique d’un isolant indique la masse de celui-ci selon un volume donné en mètre cube. Elle est donc exprimée en kg/m3.La prise en compte de la masse volumique intervient lors des travaux d’isolation thermique pour éviter les problèmes de portance et de résistance des surfaces à isoler. Elle prend son importance lors de l’isolation thermique du toit, des combles ou des planchers bas.

La notion de confort thermique définit la température idéale d’intérieur. Idéalement située entre 18° et 21° C, cette température est influencée par la température extérieure, les intempéries, la météo, la situation géographique de votre logement… Le confort thermique dépend donc d’une bonne isolation et d’un système de chauffage performant. 

Un pont thermique est une zone déperdition de chaleur ou de fraîcheur. Ils sont donc responsables des écarts de température dans un espace clos. Ils sont naturellement situés dans les pièces en contact direct avec l’extérieur. Ils peuvent se présenter au niveau des fenêtres, du grenier, des portes, des combles perdus ou aménageables…

Ils peuvent être causés par des interstices laissant passer l’air ou par une surface qui ne contre pas les échanges thermiques. Une photographie du bâtiment réalisée à l’aide d’une caméra thermique permet de mettre en évidence les ponts thermiques : ainsi les zones apparaissant en rouges sont “chaudes” et révèlent donc les postes de fuites de chaleur par exemple.

Éliminer les ponts thermiques grâce à une isolation performante permet de faire des économies d’énergie et de maintenir une température intérieure stable. 

Si votre logement devient de plus en plus froid l’hiver et plus chaud l’été, c’est peut-être le moment de refaire votre isolation. Cela dépend aussi de la date de construction de votre logement. En règle générale, les logements anciens sont moins bien isolés, car construits avec des matériaux moins performants. Enfin si votre isolation date de 15 ans, il faut changer l’isolant utilisé. 

Les premiers signes d’une isolation thermique à refaire se font ressentir lorsque des ponts thermiques sont présents au niveau du toit, des murs, des portes et fenêtres ou des sols. Cela signifie que le froid est ressenti dans l’habitation en hiver et que celle-ci n’est pas protégée des chaleurs en été. Inversement, une mauvaise isolation induit une nécessité de chauffer excessivement son logement en hiver et de climatiser fortement en été.

En moyenne, la durée de vie d’un matériau isolant est de 15 ans. Il est donc recommandé de refaire l’isolation tous les 15 à 20 ans environ car les matériaux isolants perdent également de leur efficacité au fil du temps. Mais la durée de vie n’est pas le seul paramètre à prendre en compte. Souvent situés dans des zones en contact avec l’extérieur, les isolants peuvent être détériorés par d’autres sujets que le temps : rongeurs, insectes, fuites d’eau… Quelques vérifications s’imposent de temps à autre pour vérifier l’état de vos matériaux isolants. 

Tout va dépendre bien sûr de votre logement. Si ce dernier dispose d’une cave, c’est l’occasion d’isoler vos planchers bas. Si vous disposez d’un grenier, vous pouvez isoler vos combles aménageables ou vos combles perdus. Enfin, l’isolation des murs par l’extérieur est un moyen toujours fiable de prévenir les écarts de température de votre logement.

Si tous les postes d’isolation sont importants pour améliorer le confort thermique d’un logement, certaines zones sont plus responsables des pertes thermiques que d’autres. Ce sont donc celles-ci qu’il est nécessaire d’isoler en priorité : 

  • Le toit : responsable de 25 à 30 % des pertes thermiques 
  • Les murs : responsables de 20 à 25 % des pertes thermiques 
  • Les fenêtres : responsables de 10 à 15 % des pertes thermiques
  • Les planchers bas : responsables de 7 à 10 % des pertes thermiques 
  • Le sol : responsable de 5 à 10 % des pertes thermiques

Selon la zone à isoler, le chantier d’isolation va durer plus ou moins longtemps. Tout dépend également de la surface à isoler.  En moyenne, on compte les durées suivantes : 

  • Isolation de combles perdus : 2h pour 100 m2 isolés
  • Isolation de combles aménageables : 2 à 3 semaines selon la surface à isoler et celle des combles
  • Isolation des planchers bas : 1 à 3 jours selon la surface à isoler
  • Isolation des murs : 2 à 3 semaines selon la surface et la disposition du logement

Les différents postes de travaux d’isolation d’un logement ont de nombreux avantages : 

  • Améliorer le confort thermique de votre intérieur 
  • Réduire les consommations énergétiques de votre logement 
  • Faire des économies sur vos factures d’énergie (électricité, chauffage)
  • Diminuer les émissions de gaz à effet de serre de votre logement
  • Eviter de trop solliciter vos appareils de chauffage
  • Ajouter de la plus-value à votre bien immobilier si vous décidez de le vendre car l’étiquette énergétique est directement impactée par l’enveloppe du bâtiment

Qu’il s’agisse d’isolation ou d’un autre poste de travaux de rénovation énergétique, le démarchage commercial par téléphone est rigoureusement interdit. L’Etat l’a d’ailleurs sanctionné dans une loi parue au Journal Officiel le 25 juillet 2020. Son but est de protéger les consommateurs des entreprises frauduleuses et des propositions commerciales abusives.

Quand on parle de l’isolation thermique d’un logement, on peut distinguer plusieurs postes d’intervention. Ces derniers se situent au niveau des zones les plus à mêmes de provoquer des ponts thermiques. On trouve alors : 

  • L’isolation des combles aménageables 
  • L’isolation des combles perdus
  • L’isolation du toit / des toitures-terrasses
  • L’isolation des sous-sols par les planchers bas en sous-face
  • L’isolation intérieure des murs ou l’isolation thermique extérieure (ITE) des façades
  • L’isolation des portes et des fenêtres

Coût de l’isolation et aides financières

Selon le type de travaux d’isolation que vous allez engager dans votre logement, vous allez pouvoir bénéficier de plusieurs aides financières mises en place par le gouvernement

  • Coup de Pouce isolation 
  • Ma Prime Rénov’
  • TVA à taux réduit 
  • L’éco-prêt à taux 0 ou Eco-PTZ
  • Les aides locales recensées sur le site du service public Faire.

Pour que ces aides soient délivrées, il faut que les travaux soient réalisés par des artisans RGE et répondent à des exigences de performance énergétique précises.

Si les locataires sont dépendants.es de l’accord des propriétaires pour faire des travaux de rénovation énergétique, ils peuvent tout à fait engager des chantiers d’isolation. Et pour cela, certaines  aides financières sont également disponibles pour les locataires. On trouve notamment : 

  • Les primes liées aux Certificats d’Economies d’Energie comme le Coup de Pouce Isolation
  • La TVA à 5,5%

Le coût des travaux d’isolation dépend de plusieurs facteurs : zone à isoler, matériau isolant utilisé, surface à isoler. Votre budget va donc dépendre du type de travaux d’isolation que vous souhaitez mettre en place. En règle générale, les travaux d’isolation de combles sont les moins coûteux. En moyenne, on estime les coûts suivants : 

  • Isolation de combles perdus : 36 € / m²
  • Isolation de combles aménageables par la toiture : 108 € / m² 
  • Isolation des rampants de toitures : 56 € / m²
  • Isolation des murs par l’extérieur : entre 110 et 212 € / m²
  • Isolation des planchers bas : 40 € / m²

Grâce aux aides financières telles que le Coup de Pouce Isolation ou MaPrimeRénov’, vos chantiers peuvent être pris en charge jusqu’à 90%. (sous conditions de ressources et sous réserve d’éligibilité technique)

Malgré les coûts des travaux d’isolation qui prennent en compte différents paramètres comme les isolants utilisés, la main d’œuvre et le type de chantier, il est possible de réduire le prix. C’est grâce au cumul des différentes aides que vous pouvez prétendre à des travaux d’isolation à moindre coût. Pour vous donner une idée, voici les possibilités pour les travaux d’isolation :

  • Isolation des murs financé jusqu’à 90% 
  • Isolation des combles financé jusqu’à 90% 
  • Isolation des sous-sols financé jusqu’à 90% 

*sous conditions de ressources et sous réserve d’éligibilité technique

Réglementations et certifications des travaux d'isolation

Pour la majeure partie des cas, les travaux de rénovation énergétique doivent être faits par des professionnels qualifiés RGE, avec les certifications requises. C’est notamment obligatoire si vous souhaitez bénéficier des aides de l’Etat pour financer tout ou partie de vos travaux : on appelle cela l’éco-conditionnalité. Si vous souhaitez vous passer de ces subventions, rien ne vous empêche de tenter l’aventure seul.e mais pensez à bien vous préparer en amont. Qu’il s’agisse d’isolation de combles, de planchers bas ou de murs, ces travaux nécessitent un savoir-faire et des compétences dans de nombreux domaines.

La mention RGE est une reconnaissance de qualité de prestation de travaux attribuée par les pouvoirs publics et l’ADEME. Elle s’adresse aux entreprises spécialisées dans le secteur du bâtiment et des énergies renouvelables. Si la mention RGE a été signée en 2011, elle a été amendée en 2013 et réformée récemment le 1er septembre 2020 afin de protéger notamment davantage les particuliers des entreprises frauduleuses. Elle est accordée aux professionnels ayant suivi une formation spéciale, en plus de la qualification propre à leur métier.

La RT 2012 ou Réglementation Thermique est une règle qui fixe, pour les constructions neuves, un seuil maximal de consommation d’énergie primaire ou Cepmax. Ce seuil est fixé à 50kWh/m2/an et s’applique à tous les bâtiments résidentiels depuis le 1er janvier 2013. La RT 2012 inclut 5 usages énergétiques : 

  • Chauffage 
  • Climatisation
  • Production d’eau chaude sanitaire 
  • Eclairage 
  • Dépenses auxiliaires 

Elle peut varier selon le type de bâtiment, son altitude et sa zone climatique.

Le terme ACERMI désigne l’Association pour la Certification des Matériaux Isolants. Cette association a la vocation de tester les isolants pour leur attribuer une note de performance selon des contrôles faits en usine ou en laboratoire. Ces certificats ont une durée de 2 ans et prennent en compte les paramètres suivants : 

  • La conductivité thermique (degré de transfert de chaleur)
  • Le comportement mécanique (résistance aux compressions, flexions…)
  • La résistance thermique (réaction au feu, au froid…)
  • L’étanchéité à l’air
  • La réaction face à la vapeur d’eau
  • La performance acoustique
  • La résistance au feu 

Là encore, tout dépend du type de chantier que vous souhaitez pour vos travaux d’isolation. 

Des travaux d’isolation de combles ou de planchers bas ne nécessitent pas de permis de construire. En revanche, des travaux d’isolation thermique par l’extérieur modifient l’aspect extérieur d’un logement. Il est donc obligatoire de prévoir une déclaration préalable de travaux si : 

  • Les travaux créent une surface totale de l’habitation qui excède 150m², même si la surface de plancher créée grâce à l’isolation de toiture est inférieure à 40m²
  • Les travaux créent une surface de plancher supérieure à 40m²

Les travaux amènent une modification de la pente de la toiture, de sa hauteur ou lors d’un changement du type de couverture.

Le dispositif des CEE ou Certificats d’Economies d’Energie a été créé en 2006 par le gouvernement, depuis l’entrée en vigueur de la Loi Pope. Le dispositif des CEE oblige les fournisseurs d’énergie à réaliser des économies d’énergie proportionnelles aux volumes de vente. Pour atteindre les objectifs fixés par période de 3 ans, ils versent notamment des incitations financières (les primes énergies) aux ménages, entreprises ou collectivités qui engagent des travaux de rénovation énergétique en échange de la preuve de réalisation des chantiers. 

Les travaux de changement de chauffage

Au bout d’un certain temps, une chaudière à gaz ou au fioul devient moins performante. Elle consomme plus et chauffe moins bien. En moyenne, on estime qu’une chaudière de plus de 15 ans consomme 20 % d’énergie en plus. 

Comment se déroule un changement de chauffage ? 

Quand on parle de travaux de changement de chaudière, cela prend en compte l’installation d’un nouvel équipement de chauffage, mais également l’enlèvement ou “dépose” de la chaudière obsolète. Un chantier d’installation se déroule de la manière suivante :

  1. Enlèvement de l’ancienne chaudière
  2. Raccordement hydraulique
  3. Raccordement électrique
  4. Raccordement au gaz 
  5. Raccordement au système d’eau sanitaire 
  6. Raccordement des vidanges 
  7. Raccordement au conduit d’évacuation des fumées 
  8. Mise en eau
  9. Mise en service

Cela dépend de la taille de la chaudière à enlever et du nouvel équipement à installer. En moyenne, il faut compter 1 journée pleine pour enlever l’ancien équipement et installer votre nouveau système de chauffage. Cette durée peut-être étendue s’il advient des problèmes techniques comme des fuites ou des raccordements laborieux. 

Il existe des systèmes d’installation de chauffage DIY (Do It Yourself) que vous pouvez installer vous-même. Cependant, les chaudières gaz à condensation, biomasse et les pompes à chaleur sont des équipements techniques qui demandent quelques compétences. Même si un plan de montage est fourni avec l’équipement, il faut quand même des notions de plomberie et de chaufferie. De plus, les aides financières à la rénovation énergétique sont caractérisées par l’éco-conditionnalité : seule l’installation par un professionnel RGE dans un domaine de travaux donné peut donner lieu au versement de primes énergie (CEE / Coup de Pouce), MaPrimeRénov’, Eco-Prêt à Taux Zéro, etc. 

Une fois votre ancienne chaudière enlevée, l’artisan chauffagiste l’emporte avec lui. Elle sera alors récupérée pour être démontée et certaines pièces seront recyclées si possible. 

Les appareils de chauffage

On distingue généralement 4 types de chauffage central :

  • La chaudière
  • La pompe à chaleur
  • Les systèmes solaires combinés
  • Les réseaux de chauffage urbain

Une chaudière gaz à condensation a le même fonctionnement qu’une chaudière gaz classique. Elle est alimentée en électricité pour être mise en service et fonctionner. Elle utilise une faible quantité de combustible qui est le gaz. Une chaudière gaz à condensation permet de minimiser les pertes d’une chaudière classique. Elles ont 2 origines : la température trop élevée des fumées, et la vapeur d’eau qu’elles contiennent. Elles sont optimisées par une augmentation de la surface d’échange entre les fumées issues de la combustion du gaz, et l’eau de chauffage.

Une pompe à chaleur ou PAC est un équipement de chauffage écologique à haute performance énergétique. Elle utilise l’électricité pour fonctionner et capte la chaleur à l’extérieur de l’habitation pour la rejeter à l’intérieur. Elle utilise l’électricité pour fonctionner. On distingue plusieurs types de pompes à chaleur, chacun pensé pour s’adapter à votre logement et à son environnement. 

Ces trois sortes de pompes à chaleur sont basées sur le même fonctionnement, mais elles utilisent des ressources différentes  :

  • La pompe à chaleur géothermique, qui capte la chaleur de la terre grâce à des capteurs enfouis dans le sol. 
  • La pompe à chaleur air-eau, qui puise l’énergie contenue dans l’air ambiant comme pour produire du chauffage et de l’eau chaude sanitaire.
  • La pompe à chaleur air-air, qui puise les calories dans l’air extérieur ambiant. A l’inverse de la PAC air-eau, elle ne produit pas d’eau chaude sanitaire mais peut permettre de rafraîchir le logement.

A la différence d’un système de chauffage central ou principal, un chauffage d’appoint est un chauffage complémentaire. Il existe de nombreux types de chauffages d’appoint, utilisant différentes énergies : 

  • Chauffage d’appoint électrique 
    • Convecteurs 
    • Radiateurs à bain d’huile 
    • Radiateurs soufflant 
    • Radiateurs céramique 
    • Radiateurs rayonnants
    • Cheminées électriques 
    • Chauffes-serviettes
  • Chauffage d’appoint au gaz 
    • Chauffage gaz à catalyse 
    • Chauffage à gaz infrarouge 
    • Chauffage à gaz infrableu 
    • Chauffage au gaz brasero
  • Chauffage d’appoint au pétrole
    • Les poêles à mèches 
    • Les poêles électroniques 
  • Chauffage d’appoint au bioéthanol
    • Les poêles au bioéthanol
    • Les cheminées au bioéthanol

La biomasse est une source d’énergie renouvelable composée de matières organiques végétale, bactérienne ou fongique. En brûlant, ce combustible libère de la chaleur pour alimenter un système de chauffage central ou un chauffage d’appoint. Dans le cas d’une chaudière, la biomasse est faite de manière écologique en utilisant les chutes de bois et en créant des bûches compressées ou des pellets.

En moyenne, une pompe à chaleur dure entre 15 et 20 ans avec une utilisation classique. Cependant, la maintenance et l’entretien de l’équipement varient sur sa durée de vie. Veillez donc à faire entretenir votre PAC tous les ans par un professionnel qualifié. 

On estime qu’une chaudière biomasse est conçue pour durer entre 20 et 25 ans. L’entretien de cet appareil est primordial pour garantir sa longévité, et éviter les dépôts et déchets néfastes au bon fonctionnement de la chaudière biomasse. 

Une chaudière gaz à condensation dure en moyenne 20 ans avant de perdre en rendement. Pour garantir une utilisation optimale, il faut la faire entretenir tous les ans par un professionnel chauffagiste qualifié.

Aujourd’hui, on considère que le chauffage solaire est le mode de chauffage le plus écologique. En effet, l’énergie la plus verte pour alimenter un système de chauffage est l’électricité. Pour en produire, on distingue les systèmes classiques comme le nucléaire ou le charbon, et les systèmes de production écologique comme le solaire ou l’éolien. La meilleure manière de se chauffer est donc d’avoir recours à des panneaux solaires pour alimenter vos appareils de chauffage. 

Lors de l’installation de votre nouvel équipement de chauffage, le professionnel s’occupe également de la mise en service et du réglage de votre nouveau chauffage. Par la suite, il vous donnera les informations nécessaires afin d’obtenir le meilleur rendement pour votre équipement. 

Les chaudières à gaz à condensation sont aussi appelées chaudières gaz à très haute performance énergétique ou chaudières gaz THPE. Leur fonctionnement permet un excellent rendement énergétique, et une chaudière à gaz à condensation consomme jusqu’à 25 % de gaz en moins pour la même quantité de chaleur produite qu’une chaudière classique.

La PAC air-air ou climatisation capte les calories naturellement présentes dans l’air extérieur pour les communiquer à l’air ambiant du logement via un ou plusieurs ventilo-convecteurs. La PAC air-eau communique les calories captées dans l’air extérieur à l’eau du chauffage central et du cumulus via des échangeurs thermiques.

Oui dès lors que l’on a choisi une pompe à chaleur à la puissance calorifique suffisante et un nombre de ventilo-convecteurs suffisant. Il est néanmoins recommandé de conserver un autre système de chauffage pour les jours de grand froid durant lesquels la consommation de la PAC air-air devient trop élevée.

Le fonctionnement d’une pompe à chaleur air-air repose sur la capacité du fluide frigorigène utilisé dans ce type d’installation à changer d’état physique à basse température. Ce fluide subit un cycle alterné de vaporisation, compression, détente, liquéfaction durant lequel il absorbe, transporte et restitue les calories utiles au chauffage de l’air intérieur.

La climatisation gainable repose sur une unité intérieure liée à un circuit aéraulique caché dans les combles de la maison. L’air chaud en hiver et l’air frais en été est diffusé dans chaque pièce à travers une grille d’aération. Son principal intérêt est l’atout esthétique de sa discrétion.

Il s’agit d’un système de pompe à chaleur air-air comprenant une unité extérieure liée à plusieurs ventilo-convecteurs (les splits) installés dans les pièces que l’on veut équiper.

Une pompe à chaleur aérothermique puise les calories dans l’air extérieur. Ce type de pompe à chaleur comprend les pompe à chaleur air-air et les pompes à chaleur air-eau.

Oui ! Lorsqu’elle est en fonctionnement la pompe à chaleur émet de 45 à 65 dB. L’unité extérieure doit donc être positionnée de manière à ne pas causer de nuisances aux occupants de la maison ou au voisinage.

La puissance d’une pompe à chaleur pour un logement se calcule très précisément. Elle obéit à l’équation P=V x T x C (Puissance = Volume de la maison x écart de température x coefficient de construction). Cela vous paraît un peu complexe ? Faîtes appel à un professionnel qui saura analyser vos besoins et vous orienter vers la pompe nécessaire. A titre d’exemple on considère généralement que pour chauffer une habitation de 100 m², il faut une PAC air-air d’une puissance 7,5 kW.

Le Coefficient de Performance (COP) d’une pompe à chaleur air-air analyse le rendement et sa performance. Une pompe à chaleur air-air affichant un COP de 3, consomme 1 kWh d’électricité pour restituer 3 kWh de chaleur. Un gain d’énergie de 2 kWh.

Avantages :

  • Un mode de chauffage économique et écologique ;
  • Une capacité à chauffer rapidement un volume important ;
  • Une large gamme de puissance adaptée à tous les logements ;
  • Une installation relativement simple à la construction comme à la rénovation ;
  • Un coût d’achat et d’installation raisonnable ;
  • L’éligibilité à certaines aides.

Inconvénients :

  • Un rendement moindre par grand froid ;
  • La nécessité de conserver un autre mode de chauffage ;
  • Un panel d’aides plus restreint que d’autres chauffages écoresponsables ;
  • Un système incompatible avec la production d’eau chaude sanitaire (ECS) ;
  • Un fonctionnement un peu bruyant.

L’unité extérieure doit être positionnée sur un côté non exposé au soleil et au vent dominant et si possible à distance des chambres et du voisinage compte-tenu du bruit émis. L’unité intérieure doit pouvoir chauffer aisément toute la pièce sans exposer directement ses occupants au flux d’air.

La clim réversible est une pompe à chaleur capable de chauffer en hiver et de climatiser en été. L’inversion de sens du cycle permet cette réversibilité.

Le mieux est de faire appel à un professionnel RGE. Ce dernier saura non seulement nettoyer les filtres, mais aussi vérifier le fonctionnement général de l’appareil. Un entretien dans les règles pour assurer la durabilité de votre pompe à chaleur !

Le poêle à granulés est une alternative envisageable en appartement. De plus, le conditionnement des granulés ou des pellets requiert peu d’espace, ce qui facilite leur stockage. Il y a cependant deux contraintes à étudier. La prime énergie (Certificat d’Économie d’Énergie) attribuée par les fournisseurs d’énergie n’est pas éligible à la pose des poêles à bois dans des appartements. Cette aide concerne uniquement les maisons individuelles. Toutefois, il existe d’autres aides publiques soutenant cette démarche.

D’autre part, si votre appartement ne possède pas de conduit d’évacuation, ou que celui-ci n’est pas conforme, il sera nécessaire d’anticiper cette installation. Cette dernière se fera sur accord du syndic de copropriété. Les évacuations de fumée peuvent engendrer des nuisances sonores et diminuer l’esthétisme de la façade d’un bâtiment. En optant pour un appareil labellisé Flamme Verte, vous réduisez les émissions de polluants et les nuisances sonores, ce qui s’avère être un bon argument de négociation !

Oui, il est tout à fait possible d’installer un poêle à granulés dans une cheminée, mais en respectant certaines conditions. Votre cheminée doit posséder un conduit d’évacuation dans toute sa longueur. Si ce n’est pas le cas, un aménagement est à prévoir. De plus, des normes sont à respecter lors de la pose d’un poêle à pellets, telles que la distance de sécurité entre l’appareil et le mur ou entre l’appareil et des matériaux combustibles. En prenant conseil auprès d’un professionnel, vous vous assurez de bénéficier d’un diagnostic complet.

Un poêle à granulés ne fonctionne qu’avec des granulés ou des pellets. En utilisant un autre combustible, votre appareil risque d’importants dommages. Anticiper le stockage des granulés est un paramètre majeur à envisager. La première année, n’hésitez pas à demander conseil auprès de professionnels. Ils vous aideront à prévoir la quantité de combustible nécessaire à votre habitation. Les années suivantes, vous aurez ainsi une idée plus précise, ce qui permettra une meilleure prévision de vos besoins en approvisionnement.

Généralement, les conduits des poêles à pellets ont un diamètre compris entre 80 mm et 150 mm. À noter que le diamètre augmente avec la hauteur. Un conduit de 80 mm atteindra 100 mm à sa plus haute extrémité. Il est tout à fait possible d’envisager l’installation d’un poêle à granulés sur un conduit existant à condition de respecter cette condition et de surveiller également son étanchéité.

Habituellement exploité en chauffage d’appoint, le poêle à granulés complète généralement une installation déjà existante. Toutefois, la haute performance des derniers modèles de poêle à bois permettrait de chauffer sans difficulté une maison bien isolée et plutôt compacte. Dans cette configuration, le poêle à granulés pourrait être utilisé comme chauffage principal et couvrir un volume de chauffe pouvant aller jusqu’à 100 m².

Le fonctionnement d’un poêle à pellets nécessite, en effet, un branchement électrique. La consommation reste toutefois très raisonnable. Elle dépend, en revanche, de la puissance de votre appareil au moment de l’allumage et pendant la chauffe. Le nombre d’allumages par jour impacte également la consommation en électricité. En moyenne, un poêle à granulés coûte entre 50 et 70 € pour une utilisation classique.

Le poêle à pellets a fait son entrée sur le marché du chauffage il y a peu. Les fabricants n’ont, en effet, pas assez de recul pour affirmer une durée de vie exacte, mais l’estiment entre 15 et 20 ans. Cependant, on peut soutenir qu’elle serait légèrement moins longue que celle d’un poêle à bûches. En cause, le mécanisme d’apport des granulés qui pourrait, sur le long terme, occasionner des dysfonctionnements.

Le saviez-vous ? Le premier poêle à granulés a vu le jour dans les années 70, pendant une pénurie de pétrole. Les Américains souhaitaient concevoir un appareil de chauffage économique qui fonctionne à l’aide de matériaux recyclés.

Le combustible utilisé par le poêle à granulés est issu de la biomasse. Source d’énergie renouvelable, cette dernière est une technologie qui produit de la chaleur, de l’électricité, mais également du carburant. La biomasse puise son énergie dans les matières organiques, telles que le bois, le biocarburant et le biogaz.

Coût d’un changement de chaudière

Pour pallier les prix parfois élevés des équipements de chauffage, il existe des aides qui vous permettent de financer jusqu’à 100 % de votre changement de chauffage : 

  • MaPrimeRénov’ 
  • Le Coup de Pouce Chauffage
  • L’éco-Prêt à taux 0

En moyenne, une chaudière gaz à condensation coûte entre 3 000 et 6 000 euros. Une chaudière classique coûte entre 500 et 2 500 €. La différence s’explique par une technologie qui permet à la chaudière gaz à condensation de consommer moins d’énergie, de chauffer mieux et de durer plus longtemps. Ces montants comprennent l‘achat de la chaudière à condensation et son installation. Il existe des aides pour financer l’installation d’une chaudière à gaz à condensation (Coup de Pouce Chauffage et MaPrimeRénov’ notamment) et cette dernière permet de faire des économies d’énergie pendant 20 ans.

Une pompe à chaleur coûte entre 8 000 et 16 000 €. On estime ce prix en calculant le nombre de mètres carrés chauffés, et en moyenne, cela varie de 65 € TTC à 90 € TTC selon l’ADEME. Ce montant prend en compte l’achat de l’équipement et son installation. Si le prix semble élevé, une pompe à chaleur permet de faire des économies d’énergie pendant 20 ans. Grâce aux aides financières comme le Coup de Pouce Chauffage et MaPrimeRénov’, le montant de votre nouvelle pompe à chaleur peut être considérablement réduit, de même que son temps de retour sur investissement !

Les prix varient suivant le type de chaudière biomasse que vous souhaitez installer. Pour une chaudière biomasse à chargement manuel, il faut compter entre 500 et 2 500 €, et entre 2 000 et 3 500 € pour une chaudière biomasse à chargement automatique. Des aides existent pour vous permettre de financer l’installation d’une chaudière biomasse jusqu’à 100 %. 

Réglementation et certification du changement de chauffage

Les fabricants d’équipement de chauffage sont très nombreux. En Europe les entreprises leaders sont soumises à des contrôles réguliers et fréquents, et leurs équipements sont reconnus. On trouve notamment les entreprises françaises : 

  • Saunier-Duval
  • Vaillant 
  • Atlantic
  • Frisquet 
  • Leblanc 

Et les entreprises allemandes : 

  • De Dietrich
  • Vissman 

Il existe des mentions RGE spécialisées pour l’installation de chauffage. Selon l’équipement que vous choisissez, les mentions RGE sont les suivantes : 

  • Pompe à chaleur :
    • RGE Qualibat’
    • Qualifelec’
    • Qualit’Enr
  • Chaudière à condensation : 
    • RGE Qualibat
    • RGE Qualibat Eco Artisans 
    • RGE Qualibat Les Pros de la Rénovation Énergétique 
  • Chaudière et poêle à bois :
    • RGE Qualibat Les Pros de la Rénovation Énergétique 
    • RGE Qualibois Air et Eau 
  • Chauffe eau-solaire et système solaire combiné
    • RGE Qualibat Les Pros de la Rénovation Énergétique 
    • RGE QualiSol Combi’, QualiSol Collectif, QualiSol CESI
  • Panneaux solaires : 
    • RGE Qualibat 
    • RGE Qualifelec
    • RGE QualiPV Bat 
    • RGE QualiPV Elec 

Pour des travaux de changement de chauffage, il est recommandé de vous tourner vers des professionnels qualifiés RGE. Vous pouvez également recenser les avis autour des artisans concernés, obtenir des recommandations de votre entourage et consulter la liste des professionnels qualifiés sur le site Faire.fr

Les équipements de chauffage fabriqués ou assemblés en France sont en grande majorité de très bonne qualité. En Europe, les leaders du marché sont des entreprises françaises et allemandes. 

Les panneaux solaires

Un panneau solaire transforme les rayons solaires en électricité. Les cellules photovoltaïques sont exposées aux particules de lumière (les photons) qui vont mettre en mouvement des électrons contenus dans une plaque de silicium, un matériau semi-conducteur. En se mettant en mouvement, les électrons forment un courant alternatif. Un onduleur permet la transformation du courant alternatif en courant continu qui alimente le circuit électrique d’un logement. 

Un panneau solaire est composé majoritairement de 2 éléments : le verre pour concentrer les particules de lumières et le silicium pour produire le courant électrique. Ce matériau semi-conducteur est présent en très grande quantité sur toute la planète et le verre est issu du recyclage.

A ce jour, on distingue 3 types de panneaux solaire, adaptés à des usages spécifiques : 

  • Les panneaux solaires photovoltaïques pour la production d’électricité
  • Les panneaux solaires thermiques pour la production d’eau chaude sanitaire 
  • Les panneaux solaires hybrides pour qui combinent production d’électricité et de chauffage 

Les panneaux solaires aérovoltaïques pour la production de chauffage

Les panneaux solaires thermiques sont conçus pour alimenter un chauffe-eau solaire qui peut distribuer de l’eau chaude sanitaire dans un logement. Les panneaux solaires aérovoltaïques permettent la production de chaleur pour alimenter un logement en chauffage.

Quand on parle de puissance de panneaux solaires, on parle de la puissance d’une installation. Pour les particuliers, on distingue plusieurs puissances d’installation selon les besoins en électricité

  • ⩽ 3 kWc 
  • ⩽ 9 kWc
  • ⩽ 36 kWc
  • ⩽ 100 kWc

Le rendement d’un panneau solaire est calculé en faisant le ratio entre la quantité d’énergie produite et la quantité d’énergie solaire reçue. Aujourd’hui, les panneaux solaires ont un rendement compris entre 7 et 24 %. Ce rendement diminue naturellement lorsque les panneaux solaires vieillissent, au bout de 10 ans d’utilisation.

Pour bien choisir l’installation de panneaux solaires, il faut connaître vos besoins en électricité. De votre consommation découle la puissance de votre installation. Vous devez également identifier l’utilisation de votre installation : production d’électricité, de chauffage ou d’ eau chaude sanitaire. Enfin, il faut connaître l’orientation de votre logement pour savoir comment installer vos panneaux solaires en fonction de l’ensoleillement.

Les travaux d’installation de panneaux solaires

Les panneaux solaires peuvent s’installer de différentes façons. Majoritairement, une installation solaire se fait sur le toit d’un logement. Néanmoins, vous pouvez installer vos panneaux solaires autrement : 

  • au sol 
  • en pergola 
  • en pare soleil 
  • en façade 

Avant d’installer des panneaux solaires sur votre toit, il faut prendre en compte plusieurs paramètres :

  • L’orientation de votre toit 
  • La solidité de votre charpente  
  • La disposition de la toiture, plate ou en pente 
  • La hauteur du logement 

Il faut ensuite fixer les panneaux avec la bonne inclinaison et la bonne orientation. Cela peut nécessiter des travaux sur la toiture pour renforcer la charpente ou changer la couverture. Il faut ensuite raccorder les panneaux au système électrique de votre logement, et au réseau urbain pour y injecter le surplus d’électricité.

Il existe des kits solaires que vous pouvez installer vous même. Cependant, ils n’ont pas le même rendement. L‘installation de panneaux solaires nécessite des connaissances en électricité et en toiture dans le cas d’une installation solaire sur le toit. Il faut être capable d’installer, de fixer, de mettre en service et de raccorder une installation au réseau. De plus, le rachat de votre surplus d’électricité par EDF OA ne peut se faire que si les panneaux ont été installés par des professionnels. Enfin, sachez que les aides de l’Etat sont disponibles dans le cadre de travaux réalisés par des artisans RGE.

Si votre toit n’est pas suffisamment exposé ou s’il ne peut pas accueillir une installation photovoltaïque, vous pouvez installer des panneaux solaires : 

  • En pergola
  • En façade 
  • En pare soleil 
  • Au sol 

La nuit, ou lorsque votre installation n’est pas exposée, vos panneaux solaires ne peuvent pas fonctionner faute de lumière solaire. Pour utiliser vos appareils électriques la nuit ou hors période d’ensoleillement, il est nécessaire de raccorder votre installation au réseau urbain. Cela vous permet également de revendre votre surplus d’électricité dans le cadre de l’autoconsommation ou de la vente directe.

Si les panneaux solaires peuvent fonctionner avec toutes les expositions, l’installation parfaite pour un rendement de 100% est une installation exposée sud avec une inclinaison de 30°. Cependant les autres orientations fonctionnent aussi : 

Inclinaison Ouest Sud-Ouest Sud Sud-Est Est
93 % 93 % 93 % 93 % 93 %
30° 90 % 96 % 100 % 96 % 90 %
45° 84 % 92 % 96 % 92 % 84 %
60° 78 % 88 % 91 % 88 % 78 %
90° 55 % 66 % 68 % 66 % 55 %

 

Utilisation des panneaux solaires

Lorsque votre installation de panneaux solaires n’est plus exposée aux rayons du soleil, ils cessent de produire de l’électricité. Votre installation bascule alors sur le réseau urbain ou sur une batterie solaire qui stocke l’électricité produite. Vous pouvez ainsi continuer à utiliser vos appareils électriques.

Peu importe où vous habitez, vous avez la possibilité d’installer des panneaux solaires si votre logement vous le permet. Si les régions ensoleillées sont naturellement plus propices à l’installation de panneaux solaires, vous pouvez néanmoins installer des panneaux solaires partout en France. Vos économies d’énergies se feront sur une durée plus longue mais votre installation sera tout de même rentable.

L’entretien des panneaux solaires est très simple. Selon les saisons et votre localisation, ils peuvent se salir plus ou moins rapidement. Si vous ne bénéficiez pas de panneaux solaires autonettoyants, vous pouvez entretenir vos panneaux solaires à l’eau avec une brosse ou une éponge souple. Vous pouvez également utiliser un balais télescopique pour éviter de monter sur le toit. Il faut éviter de les rayer ou de les exposer à de l’eau sous pression.

L’installation de panneaux solaires peut permettre une revente totale d’électricité. Il suffit de raccorder votre installation au réseau Enedis, la branche d’EDF qui s’occupe de l’achat d’électricité. Vous devez également obtenir une certification Consuel qui atteste de la conformité de votre installation.

L’autoconsommation est une pratique écologique qui consiste à consommer l’énergie que l’on produit. Dans le cas des panneaux solaires, il s’agit de consommer l’électricité ou la chaleur produite par votre installation. Et pour participer à la production d’énergie renouvelable, vous pouvez également faire le choix de revendre tout ou une partie de votre production d’électricité. Dans ce cas, on parle d’autoconsommation avec vente de surplus

  • Le kilowatt-heure ou kWh est l’unité la plus utilisée pour mesurer l’énergie électrique. Il  correspond à la consommation d’un appareil de 1 000 watts (1 kW) pendant une durée d’une heure.
  • Le kilowatt crête ou kWc est spécifique aux énergies renouvelables comme le solaire. Il mesure la puissance maximale produite par une installation solaire dans des conditions optimales. On parle aussi de puissance nominale.

Le kilowatt-heure cumac ou kWh cumac utilisée dans le calcul des économies d’énergie. “Cumac” est l’association de la mention “cumulé” qui correspond à la consommation électrique sur toute la durée d’utilisation d’un équipement donné (sa “durée de vie”), et “actualisé” qui correspond à la réduction de la performance liée à l’obsolescence de l’équipement dans le temps.

Coût de l’installation de panneaux solaires

En moyenne, on compte environ 3 € par Watt, équipement et installation compris. Selon la puissance, le rendement et l’installation de vos panneaux solaires le prix peut sensiblement varier. Il faut compter environ 1 000 € par m². Par exemple, pour une installation de 3 kWc, il faut prévoir entre 9 000 et 13 000 € qui seront amortis sur plusieurs années. Cependant, en combinant les aides de l’Etat et un prêt, vous pouvez financer votre installation. Ce sont les économies que vous faites sur vos factures d’énergie qui remboursent votre prêt. A l’issue du remboursement, ce ne sont plus que des économies d’énergie faites par votre installation. L’installation de panneaux solaires est donc l’un des meilleurs investissements sur le moyen et le long terme.

Pour aider les particuliers, le gouvernement a mis en place plusieurs aides financières qui permettent de réduire le coût d’une installation de panneaux solaires

  • La prime à l’autoconsommation
  • L’éco prêt à taux 0 
  • La TVA à taux réduit

Selon l’installation solaire, sa puissance et son rendement, il faut entre 15 et 20 ans pour rembourser l’ensemble du projet. Pour financer l’installation de vos panneaux solaires, vous pouvez souscrire à un prêt. Pendant son remboursement, les économies d’énergies réalisées financent l’investissement. Une fois le prêt remboursé dans sa totalité, vous ne faites plus qu’économiser sur vos factures d’énergie.

Réglementation et certification de l’installation de panneaux solaires

Tout dépend de votre logement. Certaines habitations sont susceptibles d’être classées au patrimoine ou sont dépendantes d’une collectivité dont le Plan Local d’Urbanisme interdit la pose de panneaux solaires. Il faut donc vous renseigner auprès de votre mairie pour étudier la faisabilité de votre chantier.

Si votre logement et votre municipalité vous le permettent, voici les interlocuteurs à contacter pour démarrer des travaux d’installation de panneaux solaires :

  • Des installateurs de panneaux solaires qualifiés pour étudier la faisabilité de votre chantier, vous orienter sur l’installation la mieux adaptée à vos besoins et vous proposer un devis.
  • Votre mairie : 
    • Remplir un formulaire CERFA 13703 pour la déclaration des travaux.
    • Joindre à votre dossier plusieurs éléments comme le plan masse de l’implantation des panneaux solaires, le plan des toitures de votre logement, une projection de l’impact de l’installation de panneaux solaires sur votre toiture.
  • La DIDEME (Direction de la demande et des Marchés Énergétiques) afin d’avoir l’autorisation d’exploiter votre installation photovoltaïque et devenir producteur.rice d’électricité.
  • Auprès d’EDF : pour la demande de raccordement qui prend en compte les éléments suivants : 
    • Les fiches de collecte de renseignement de votre installation 
    • Le permis de construire ou la déclaration de travaux 
    • Le schéma de l’installation solaire 
    • L’attestation d’assurance de responsabilité civile
    • L’attestation de conformité Consuel et les documents d’attestation de conformité aux normes des panneaux à installer

Pour trouver un bon installateur de panneaux solaires, référez-vous à l’annuaire des professionnels du site Faire.fr. Assurez-vous de contacter un artisan RGE Qualibat, Qualifelec, QualiPV Bat ou QualiPV Elec. Ce sont les mentions RGE propres à l’installation de panneaux solaires photovoltaïques, thermiques et hybrides. Vous pouvez demander les attestations RGE à jour. Pour vérifier le sérieux et le professionnalisme des artisans que vous contactez, vous pouvez également vérifier les avis sur l’entreprise. Votre entourage peut aussi vous conseiller des artisans de confiance.

Appelez-nous

0800 150 850 Appel gratuit lun-ven 9h18h

Être rappelé.e par un conseiller

Être recontacté